“Our fiddles sound big. That’s the way I think it should be”: Cape Breton Fiddling and Amplification Practices

This article is a case study of amplification in Cape Breton fiddling, exploring its relationship to material culture, globalization, and aesthetics of place. Amplified performances create a high-volume, live aesthetic closely associated with local dance halls that differs significantly from acoustic performances. While the technology used in amplifying Cape Breton fiddles is standardized, it is subject to debate among musicians. These critiques pertain to discussions of technology that are part of longstanding discourses of modernism and romanticism. As such, this technoscape shapes the sound of Cape Breton as a place, through the consumption, negotiation, and production of global flows.Cet article est une étude de cas de l’amplification du son du violon au Cap-Breton, qui explore la relation de cette pratique à la culture matérielle, la mondialisation et l’esthétique du lieu. Les interprétations amplifiées créent un fort volume dans les spectacles « live » dont l’esthétique est étroitement associée aux salles de danse locales et qui diffèrent fortement des interprétations acoustiques. Bien que la technique utilisée pour l’amplification des violons du Cap-Breton soit standardisée, elle fait l’objet de débats parmi les musiciens. Ces critiques relèvent des discussions au sujet de la technologie qui font partie des discours de longue date sur le modernisme et le romantisme. En tant que tel, ce « paysage technique » façonne le son de Cap- Breton en tant que lieu, par l’intermédiaire de la consommation, de la négociation et de la production de courants mondiaux